Le bilan de l’attaque armée perpétrée contre le village d’Ankouna, dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso, a été revu à la hausse. L’assaut a coûté la vie à onze personnes, toutes des civiles.
Des hommes armés ont pris d’assaut le village d’Ankouna, situé dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso, causant la mort de onze civils. L’assaut, qui a eu lieu mercredi soir, a été confirmé, ce vendredi 7 janvier, par le gouverneur de la région, Casimir Segueda, dans un communiqué repris par Anadolu. Jeudi, il a été annoncé que dix civils avaient péri dans une attaque, sans plus de précision. Un bilan revu à la hausse, ce vendredi.
Toujours selon le gouverneur, l’attaque, qui n’a pas encore été revendiquée, a également fait un blessé, ajoutant que les assaillants ont mis le feu à plusieurs hangars du marché de la localité. Le gouverneur a par ailleurs invité les populations de la région à faire bloc derrière les Forces de défense et de sécurité ainsi que les « Volontaires pour la défense de la patrie », pour mettre fin à ces exactions.
Ces attaques ont lieu alors que l’état d’urgence est décrété dans 14 des 45 provinces que compte le Burkina Faso. Cette mesure d’exception a été prise dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Régissant à cette attaque, le chef du gouvernement burkinabè, Lassina Zerbo, a déploré le fait que l’intégrité du territoire soit mise à mal, malgré les efforts déployés dans la lutte contre le terrorisme dans son pays.