Des hommes armés non identifiés ont mené des attaques contre les locaux de la brigade de gendarmerie, le poste de sécurité routière et le commissariat de police de Bilanga, qu’ils ont incendiés.
Le Burkina Faso a fait l’objet d’une série d’attaques perpétrées dans la nuit de jeudi par des hommes armés non identifiés. Ces derniers ont incendié, dans la soirée du jeudi 24 mars, les locaux de la brigade de gendarmerie, le poste de sécurité routière et le commissariat de police de Bilanga, localité située à l’Est de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Les assaillants ne se sont pas limités à exercer leurs violences sur les services d’ordre et de défense, ils ont aussi mis le feu à l’ancienne salle de réunion de la mairie. Si pour ces faits de violence aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, un assaut lancé le même jour à Barsalogho, dans le Centre-nord, a, selon une source d’Anadolu, coûté la vie à au moins 6 supplétifs de l’armée burkinabè qui, de son côté, a réussi à neutraliser 10 terroristes.
Ces violences interviennent quelques jours seulement après une attaque meurtrière qui a endeuillé l’armée burkinabè. En effet, dimanche une unité militaire engagée dans une opération de sécurisation a été attaquée, dans la localité de Natiaboani, dans l’Est, par des hommes armés, eux aussi non identifiés. Un assaut, qui a déclenché de violents combats ayant coûté la vie à treize militaires. Par ailleurs, au moins 8 soldats ont été blessés et plusieurs assaillants neutralisés.
