Lors d’une conférence de presse, ce mardi, le général Diendéré auteur du coup d’Etat au Burkina Faso, a affirmé que lui et les hommes du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP) n’ont pas envie de se battre, mais se défendront en cas d’attaque. L’armée qui a encerclé Ouagadougou, la capitale, leur a demandé de désarmer, sinon elle les attaquera.
La situation est toujours très tendue au Burkna Faso où l’armée a encerclé Ouagadougou, la capitale. Elle a demandé au Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), fidèle au général Diendéré, auteur du coup d’Etat, de désarmer sinon elle mènera une attaque à son encontre.
De son côté, le général Diendéré a affirmé que lui et ses hommes n’avaient pas envie de se battre, mais se défendront en cas d’attaque. « Nous n’avons pas envie de nous battre mais nous nous défendrons éventuellement », a déclaré le général Diendéré devant la presse, alors que des unités de l’armée sont déployées dans des casernes de la capitale. « Nous avons entamé des discussions, nous avons des échanges très très fructueux et ces échanges on continué, ce matin, afin de trouver une solution à ce problème », a-t-il ajouté.
« Nous n’avons pas envie de verser du sang pour rester dans un pouvoir quelconque. Il ne sert à rien de verser du sang ou faire des massacres », a assuré le général Diendéré.
Depuis le coup d’Etat, le 17 septembre 2015, plus rien ne va au Burkina Faso qui était à quelques semaines de l’élection présidentielle; porteuse d’espoir pour redresser le pays. La balle semble désormais dans le camp du RSP et du chef des putschistes. Se rendront-ils ou préféreront-ils se battre jusqu’au bout. visiblement, ça craint au Burkina.