La série macabre se poursuit au Burkina Faso qui vient encore d’être endeuillé par la mort de 14 civils, essentiellement des collégiens. Le drame est survenu dans l’axe Toeni-Tougan (province du Sourou). C’est véhicule de transport d’élèves qui a sauté sur un engin artisanal.
L’irréparable s’est encore produit au Burkina Faso, ce samedi 4 janvier 2020. En effet, un engin explosif improvisé (IED) a explosé au passage d’un bus de transport d’élèves, dans l’axe Toeni-Tougan (province du Sourou). C’est dans le nord-ouest du pays, à proximité de la frontière malienne. Selon des sources sécuritaires citées par différents médias locaux, 14 civils ont été tués, essentiellement des collégiens et au moins 4 blessés graves.
C’est parce que le bus transportait des collégiens rentrant de leurs vacances de Noël. « L’incident a eu lieu aux environs de 9 heures du matin et les missions de sécurisation et de secours ont été aussitôt déployées sur les lieux », précise les sources citées par les médias, ajoutant que l’attaque n’était pas encore revendiquée. Ce drame survient 11 jours après celui d’Arbinda, survenu la veille de Noël, lors de l’attaque de la base militaire puis de la ville et qui avait occasionné la mort de 35 civils, dont 31 femmes, mais aussi de sept militaires.
Samedi, l’état-major général des armées burkinabè a fait état d’une attaque ,perpétrée la veille, vendredi 3 janvier 2020, contre une unité de gendarmerie à Inata (nord). Comme le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté à des attaques djihadistes depuis 2015, notamment dans le Nord et l’Est du pays, avec un lourd bilan d’environ 750 morts et 560 000 déplacés.
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