Burkina Faso : un FESPACO endeuillé par la disparition de Souleymane Cissé


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FESPACO 2025

Le FESPACO 2025 s’ouvre dans un climat particulier après la disparition de Souleymane Cissé, figure emblématique du cinéma africain. Le réalisateur malien, qui devait présider le jury de la compétition « fiction long métrage », laisse un vide immense.

Le 29e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’ouvre ce samedi 22 février 2025 dans un contexte particulier. Alors que l’événement célèbre le meilleur du 7e art africain, la disparition soudaine du réalisateur malien Souleymane Cissé assombrit cette édition. Il devait présider le jury de la compétition « fiction long métrage ».

Une ouverture marquée par un hommage poignant

Souleymane Cissé s’est éteint le 19 février à Bamako, à 84 ans, quelques heures après avoir tenu une conférence de presse en prélude au festival. Figure incontournable du cinéma africain, son absence pèse sur cette édition. Le Burkina Faso, pays organisateur, salue la mémoire d’un « cinéaste engagé qui a consacré sa vie au 7e art africain ». Un hommage spécial lui sera rendu lors de la cérémonie d’ouverture au Palais des sports de Ouaga 2000.

Un festival sous le signe de la diversité et de la culture africaine

Malgré cette perte, le FESPACO 2025 reste un espace de création et d’expression. Placée sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles », cette édition met en avant la richesse et la diversité du cinéma africain.

Le festival accueille cette année 48 pays, contre 35 lors de l’édition précédente. Au programme, 235 films projetés sur neuf sites, une augmentation notable par rapport aux 130 films de 2023. Le Tchad, invité d’honneur, entend profiter de cette opportunité pour renforcer sa place sur la scène cinématographique africaine.

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Un rendez-vous incontournable pour le cinéma africain

Au-delà des projections, le FESPACO demeure un lieu de rencontres et d’échanges sur les défis du secteur. Des masterclasses, des foires gastronomiques et artisanales ainsi que le Marché international du cinéma et de l’audiovisuel (MICA) enrichissent le programme.

Les autorités burkinabè ont mis en place des mesures strictes pour assurer la sécurité du festival. Plus de 20 000 festivaliers sont attendus jusqu’à la clôture, prévue le 1er mars, avec la remise de l’Étalon d’Or de Yennenga, récompense suprême du festival.

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