Le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a promis de ramener « la sécurité et la stabilité » dans le pays en proie à des attaques terroristes sporadiques, depuis plusieurs années.
Investi pour un second mandat à la tête du Burkina Faso, le Président Roch Marc Christian Kaboré a promis de ramener « la sécurité et la stabilité » dans le pays en proie à des attaques terroristes sporadiques depuis plusieurs années. Devant une dizaine de chefs d’États africains invités pour la circonstance, il a assuré avoir bien entendu les demandes des Burkinabé.
« Ce nouveau quinquennat s’annonce avec plein de défis et d’espoir pour la construction de notre pays et la satisfaction des aspirations légitimes de notre peuple. Je tiens à rassurer, que je resterai attentif aux préoccupations de l’ensemble de mes compatriotes surtout en ce qui concerne la réconciliation nationale, la paix et la sécurité, gage de toute action de développement », a déclaré le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Un sujet sur lequel il a été très critiqué.
Malgré les opérations militaires et la réponse amenée au niveau régionale par la force française « Barkhane » et les membres du G5 Sahel, le Burkina Faso n’a pas réussi à stopper les attaques sur son territoire. Mais le Président Roch March Christian Kaboré se veut confiant pour le futur et reste déterminé à mener une guerre sans merci contre le terrorisme, un fléau qui freine le développement de la bande sahélo-sahélienne, depuis la chute de l’ancien Président libyen, Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011, dans les environs de Syrte, lors de la révolution libyenne.
« Ces cinq dernières années, notre pays a été la cible de groupes armés terroristes dont les actions ont mis à mal nos efforts de développement, notre cohésion sociale et notre vivre ensemble. Cependant, avec le courage des fils et des filles de notre pays, le Burkina Faso est resté debout et continue sa marche héroïque vers un développement économique et social inclusif », a poursuivi le Roch Marc Christian Kaboré.
Par ailleurs, le président du Faso a aussi promis le lancement de consultations dans le but d’une réconciliation nationale. Une pacification nécessaire, dans un pays où les attaques terroristes dissimulent très souvent les conflits inter-communautaires