Au Burkina Faso, trois gendarmes ont été tués ce vendredi lors d’une attaque à Samarogouan, près de la frontière malienne.
Alors que l’enquête sur le coup d’Etat du 16 septembre se poursuit au Burkina Faso, un drame s’est produit ce vendredi. En effet, le ministre de la Défense a annoncé que trois gendarmes ont été tués lors d’une attaque à Samorogouan, près de la frontière malienne.
L’attaque s’est produite dès l’aube ce vendredi. « Une cinquantaine d’hommes armés non encore identifiés venant des frontières ouest du Burkina ont attaqué la brigade de gendarmerie de Samorogouan. Cette attaque a causé la mort d’un assaillant et malheureusement celle de trois de nos gendarmes », a déclaré le chef d’état-major, le général Pingrenoma Zagré.
Une attaque qui fragilise le pays qui vient de passer par une grave crise politique avec le coup d’Etat du général Diendéré le 16 septembre dernier. En effet, avec ce putsch, les élections ont dû être reportées, le président de la Transition a été pris en otage avant de retrouver son poste quelques jours plus tard. Sans compter que des violences ont éclatés dans le pays durant cette période causant la mort d’une dizaine de personnes.
Ce mercredi, le général Diendéré, auteur du putsch le 16 septembre dernier, a été inculpé pour attentat à la sûreté de l’Etat ainsi que Djibril Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré. Le Burkina qui peine a remettre en place son processus de transition doit désormais faire face à une attaque dont les auteurs et les circonstances demeurent pour l’heure inconnus.