Au Burkina Faso, l’armée et les civils ont approuvé à l’unanimité, ce jeudi soir, une charte fixant les institutions de transition du pays.
Le calme pourrait bien être définitif au Burkina Faso où l’armée et les civils ont approuvé à l’unanimité, ce jeudi soir, une charte fixant les institutions de transition du pays.
Selon Henry Yé, président d’une commission rassemblant opposition, autorités religieuses et traditionnelles, société civile et armée, « le présent projet de charte est voté à l’unanimité ». Le Président de la transition, qui doit être un civil, sera nommé par un collège électoral, et ne pourra pas être issu d’un parti politique.
Selon l’AFP, le président de l’assemblée, devenue Conseil national de transition (CNT), sera également un civil. Le CNT sera composé de 90 membres. Le Premier ministre, désigné par le président, pourra être un civil ou un militaire, selon les délégués. Il sera à la tête d’un gouvernement de 25 membres.
Ce consensus est une étape importante vers une remise du pouvoir aux civils par les militaires, qui le détiennent depuis le 31 octobre, lorsque le Président Blaise Compaoré a été contraint à la démission par son peuple aidé de l’armée. Le désormais ex-dirigeant voulait changer l’article 37 de la Constitution et se représenter à la Présidentielle de 2015.