Les victimes présumées d’attouchements des deux soldats français, membres des forces spéciales au Burkina Faso, sont deux fillettes de trois ans à cinq ans.
Les victimes des deux militaires français accusés de pédophilie, faisant partie des forces spéciales du Burkina Faso, sont deux fillettes de trois et cinq ans. Les deux fillettes, qui ont la double nationalité franco-burkinabè, auraient subi des attouchements, dimanche dernier, dans une piscine d’hôtel de Ouagadougou, la capitale burkinabè, selon une source proche du dossier.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la mère de la plus jeune fille serait allée dimanche se baigner dans cette piscine de Ouagadougou où elle aurait lié une conversation avec deux militaires français, âgés de 36 et 38 ans. Elle les aurait alors conviés à son domicile pour boire un verre. L’un des deux hommes y aurait oublié sa caméra portative de type GoPro. « La mère aurait ensuite visionné les images, des scènes filmées sous l’eau, y voyant des attouchements auxquels se serait livré un des soldats. Elle se serait alors rendue à l’ambassade de France pour y montrer le film, assez long, et dénoncer les faits», selon la source proche du dossier.
Les images auraient ensuite été visionnées par le père de l’autre petite fille. De son côté, le ministère français de la Défense a dénoncé les faits à la justice, mardi soir et suspendu les militaires. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.
Ce n’est pas la première fois que des soldats français sont accusés de viol en Afrique. C’était déjà le cas récemment en Centrafrique, où des militaires des troupes présentes dans le pays ont été pointés du doigts pour viols sur mineurs.
