Ce vendredi 27 mars 2015, Boureima Ouédraogo, président directeur général du groupe OBOUF et ses 12 collaborateurs comparaissent au tribunal pour avoir falsifié des dates des canettes périmé au Burkina Faso.
De notre correspondant à Ouagadougou,
Ils sont face à la justice pour une histoire de canettes périmées. Ce vendredi 27 mars 2015, Boureima Ouédraogo, président directeur général du groupe OBOUF et ses 12 collaborateurs ont comparu au tribunal pour avoir falsifié des dates des canettes périmées au Burkina Faso.
Le 24 mars 2015, les avocats du Boureima Ouédraogo, et de 12 autres personnes (dont la société Obouf SA) ont demandé un renvoi pour étudier le rapport d’expertise commandé par le Procureur du Faso sur la toxicologie des boissons périmées dont les dates de péremption étaient falsifiées dans un entrepôt découvert par la Police le 19 février 2015.
Les avocats des mis en cause ont ensuite demandé une liberté provisoire pour les prévenus, afin qu’ils continuent leurs activités qui emploient, selon ses déclarations, 600 personnes et payent une masse salariale de 500 millions de F CFA. Concernant cette deuxième demande, le Procureur a opposé son refus ferme, invoquant l’impossibilité pour le parquet d’assurer la sécurité des prévenus, une fois en liberté.
Le parquet a retenu le dossier. Boureima Ouédraogo est en ce moment à la barre. Il a reconnu les faits mais estime qu’il a falsifié les dates parce que ses partenaires tunisiens et sud-africains lui ont assuré que ces produits sont propres à la consommation. Les avocats de OBOUF voulaient un report du jugement ce vendredi. Après des tractations, le jury s’est retiré deux fois de suite. Un procès loin d’être terminé.