Les partis de l’ex-opposition au Burkina Faso ont apporté, ce mardi, leur soutien au Conseil national de transition pour l’adoption du nouveau code électoral et invitent le gouvernement à poursuivre l’opération “mains propres”.
Quelques jours après de multiples arrestations dans les rangs de l’ancien parti au pouvoir, les partis de l’ex-opposition ont annoncé publiquement leur soutien à l’adoption du nouveau code électoral. Ainsi, les partis politiques de l’ancienne opposition burkinabè, réunis au sein du Cadre de concertation de partis politiques (CCPP), estiment que le nouveau code électoral « est une suite logique et implacable du processus de l’insurrection populaire », selon RFI.
Convaincus du bien fondé de ce nouveau code électoral, les ex-opposants ont affirmé que les critères d’éligibilité définis par ce code sont des conditions minimales que le peuple s’est donné pour éviter de perpétuer la culture de la présidence à vie, de l’impunité et de la mal gouvernance.
Par ailleurs, les partis politiques de l’ancienne opposition souhaitent également que l’opération « mains propres », qui est en cours en ce moment, n’épargne personne, que l’on soit de l’ancienne majorité ou de l’ancienne opposition. Cette opération consiste à l’arrestation de toute personnalité politique ayant commis des délits ou forfaits durant l’occupation de son poste.
Le nouveau code électoral burkinabè a été adopté, ce mardi, par le Conseil national de transition (CNT). Il exclut des élections présidentielle et législatives d’octobre prochain les partisans de l’ancien Président Blaise Compaoré. Ce qui a déclenché une vague d’indignation au sein du parti de l’ex-dirigeant.