Mercredi 20 novembre 2019, des hommes lourdement armés ont pris d’assaut l’escadron de la gendarmerie d’Arbinda (province de Soum), au Burkina Faso. Les gendarmes ont réussi à contrer l’attaque et neutraliser les assaillants.
Le bilan est de dix-huit morts dans le rang des djihadistes et des armes saisies. Du côté des gendarmes, il est signalé un mort et sept blessés graves au cours de l’affrontement. L’escadron de la gendarmerie visé par l’attaque terroriste assure la protection et la sécurité du village Arbinda.
Les assaillants étaient au nombre d’une quarantaine et seraient arrivés à bord de motos; selon les affirmations des sources sécuritaires. L’objectif de ce carnage est de s’approprier le camp, a confié une source anonyme. Les terroristes ont encerclé le domaine du camp laissant une seule issue où, ils ont tendu une embuscade, attendant de prendre au piège les soldats burkinabé.
Les gendarmes ont répliqué violemment et l’attaque a duré plus d’une trentaine de minutes au terme desquelles ils ont réussi à s’imposer et à maîtriser l’ennemi. Face à la puissance de feu et à la force de frappe de l’unité de la gendarmerie d’Arbinda, les assaillants n’ont eu d’autre choix que de prendre la fuite, abandonnant derrière eux armes, motos et blessés et cadavres.
Les gendarmes ont donc récupéré une dizaine de motocyclettes, plusieurs roquettes AC, des chargeurs, treize kalachnikovs, plusieurs téléphones portables, des appareils de communication, un appareil de localisation GPS et un appareil RPG7.
Il convient de rappeler que quelques semaines auparavant, ce groupe de rebelles avait déjà lancé, contre le détachement de la gendarmerie, un premier assaut sans succès.