Burkina Faso : l’armée attaque, les groupes terroristes contre-attaquent


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Les forces armées du Burkina Faso
L'armée burkinabé

Entre l’armée burkinabè et les groupes terroristes, les affrontements continuent. En réponse à une attaque contre leurs positions à Barsalogho, jeudi, les terroristes ont riposté, vendredi, en prenant pour cible un détachement militaire à Namissiguima.

Le Burkina Faso continue de subir les attaques terroristes et de compter ses morts. Vendredi 8 mars encore, un détachement militaire a fait l’objet d’une violente attaque à Namissiguima, dans la province du Sanmatenga, dans la région du Centre-Nord. Selon le communiqué publié par l’armée, l’attaque a eu lieu « aux environs de 5 heures du matin. Le bilan provisoire fait état de 12 militaires et 4 VDP – Volontaires pour la défense de la patrie, ndlr – tombés, ainsi que 21 militaires blessés ».

En dehors de ces victimes, de nombreux dégâts matériels ont été également enregistrés. Du côté des assaillants, aucun bilan pour l’instant. Mais, selon une source proche de l’état-major, rapportée par RFI, « plusieurs corps de terroristes ont été retrouvés pendant le ratissage ». Et la source de poursuivre : « Mais on s’occupe de nos frères tombés et de nos blessés d’abord ».

Cette nouvelle attaque, qui apparaît comme des représailles, survient au moment où les forces burkinabè sont en pleine opération de « dépollution », en vue de reprendre le contrôle de localités autrefois aux mains des terroristes dans la région du Centre-Nord. Dans le cadre de cette opération, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont réussi à neutraliser, la veille, c’est-à-dire jeudi, une vingtaine de terroristes et capturé une dizaine d’autres, près de Barsalogho, toujours dans la province du Sanmatenga. Plusieurs armes ainsi que des motos ont été saisies par les FDS à cette occasion.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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