Le ministre burkinabè de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Alain Edouard Traoré, a prononcé, ce vendredi 29 octobre 2013 à Ouagadougou, le discours de clôture du Festival International de la Liberté d’Expression de la Presse (FILEP) où il a affirmé la volonté de son gouvernement d’œuvrer pour la liberté de la presse au Burkina Faso.
La 5e édition du FILEP, qui a eu lieu du 27 au 30 novembre, a rassemblé cette année des représentants des médias venus de 35 pays africains. À l’initiative du Centre Norbert Zongo et placé sous le thème « Médias et panafricanisme, 50 ans après », ce festival s’inscrivait dans la célébration du cinquantenaire de l’Union Africaine. Durant ces moments d’échanges qui ont duré 3 jours, les festivaliers ont pu échanger des réflexions pertinentes et novatrices, non seulement au sujet du panafricanisme, mais aussi par rapport à leur profession.
Conscient de l’importance du rôle des médias dans la cohésion sociale et l’unité entre les peuples du continent, Alain Édouard Traoré, ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, a clôturé l’évènement par un discours qui annonce de prochaines mesures gouvernementales quant au statut des journalistes et à la liberté de la presse au Burkina Faso.
Plus de liberté pour la presse
Après s’être réjoui de l’engouement suscité par cette 5e édition du FILEP, M. Traoré a rappelé combien le Burkina s’était investi dans l’Union Africaine avec, notamment, la présence du Président Blaise Compaoré à la célébration du cinquantenaire de l’UA, le 25 mai dernier à Addis-Abeba. « Le thème du panafricanisme doit être un creuset pour poser la question fondamentale de la paix, de la démocratie, du développement et de la liberté de la presse sur l’ensemble du continent », idée sur laquelle il a insisté.
Pour la liberté de la presse au Burkina Faso, le ministre de la Communication s’est paré de sa casquette de Porte-parole du Gouvernement afin d’annoncer que ce dernier était en train d’étudier un projet de loi facilitant l’accès aux documents administratifs par les journalistes.
Par ailleurs, le Gouvernement du Faso prendra « très prochainement » des mesures favorables pour le dégrèvement fiscal des organes des médias. Enfin, M. Traoré a annoncé la création d’un fonds d’appui à la presse privée. Ces bonnes nouvelles ont été, bien entendu, très chaleureusement accueillies par la salle, car elles répondaient à des demandes exprimées par les responsables de médias au cours des travaux…