Au moins dix personnes, dont quatre supplétifs de l’armée burkinabè, ont été tuées, lors d’une attaque de djihadistes présumés. L’assaut a été perpétré lundi, dans le Nord du Burkina Faso.
Ce mardi 9 août 2022, une source sécuritaire de l’AFP a indiqué que «la localité de Sima, dans la commune de Seguenega – province du Yatenga (nord) – a été la cible d’une attaque terroriste». La source du média a ajouté que l’assaut a coûté la vie à «quatre VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils) et six civils». Par ailleurs, «plusieurs blessés ont aussi été enregistrés» lors de cette attaque, poursuit la source.
Pour sa part, un responsable local des VDP a confirmé l’attaque sans donner de bilan précis. «Plusieurs volontaires sont toujours portés disparus», a-t-il indiqué, ajoutant que «l’attaque a été repoussée aux portes de Seguenega par les éléments qui ont reçu un renfort». Les Forces de défense et de sécurité (FDS), sont venues prêter main forte aux volontaires. L’attaque, toujours selon le responsable, avait occasionné une fuite massive des habitants de la commune.
Après avoir constaté la riposte aérienne de l’armée, poursuit le responsable, les populations ont commencé à revenir dans la commune. Des unités militaires ont été déployées en renfort et un appui aérien a permis de mettre en déroute les assaillants, a de son côté indiqué une autre source sécuritaire de l’AFP. Le Burkina est le théâtre d’attaques récurrentes attribuées aux djihadistes et qui visent souvent les Volontaires.
Mi-juillet, par exemple, deux Volontaires pour la défense de la partie et quatre civils ont été tués dans deux attaques perpétrées par des hommes armés non identifiés. Les assauts ont eu lieu vendredi 15 juillet, respectivement à Silmagué (Centre-Nord) et Markoye (Sahel). L’attaque contre le poste de volontaires pour la défense de la patrie de Silmagué, situé dans la commune de Bouroum, a coûté la vie à deux supplétifs de l’armée.
Le même jour, une autre attaque contre un convoi logistique de l’armée burkinabè a sauté sur une mine sur l’axe Kongoussi-Bourzanga, dans la province du Bam. Selon la plateforme Sahel Security, quatre militaires burkinabè ont été blessés. Le même jour, au moins 4 civils ont été tués à Markoye, dans le Sahel.