L’épouse du capitaine Thomas Sankara, Mariam Sankara est de nouveau de retour au au Burkina Faso. Celle qui fut Première dame, de 1984 à 1987, est arrivée ce jeudi 14 mai 2015 à Ouagadougou, aux environs de 17 h.
A Ouagadougou
Mariam Sankara, la veuve de Thomas Sankara, est enfin de retour au Burkina Faso! Elle a été accueillie à sa descente d’avion par Maître Benewindé Sankara, Blandine Sankara, la sœur cadette du Président Thomas Sankara. C’est un cortège composé de motos et de véhicules qui a accompagné Mariam Sankara dans les artères de la capitale, Ouagadougou. Les Ouagalais sont sortis nombreux pour réserver un accueil chaleureux à Mariam Sankara.
Le sourire aux lèvres, les premiers mots de Mariam Sankara, après avoir demandé une minute de silence pour les personnes décédées, ont été de dire son bonheur à la foule venue lui souhaiter bonne arrivée.« Je suis heureuse, fière de fouler la terre du Burkina Faso », a-t-elle lancé.
Elle a adressé des remerciements à l’endroit de tout le peuple burkinabè. « Je remercie tout le peuple burkinabè, tous ceux qui ont œuvré pour la lumière sur le dossier Thomas Sankara. J’ai aussi une pensée pour les martyrs de l’insurrection populaire. Je remercie aussi les autorités de la transition », a-t-elle déclaré.
Mariam Sankara a évoqué la question des élections qu’elle souhaite transparentes. « Je souhaite que l’organisation d’élections soit transparente afin qu’on aboutisse à une gouvernance qui prendra en compte les aspirations des Burkinabè », conclut-elle.
Après un meeting improvisé, Mariam Sankara s’est dirigée vers le domicile de la famille Sankara à Dapoya, suivie par de nombreux citoyens qui scandaient son nom et celui de Thomas Sankara, tout en brandissant des drapeaux burkinabè.
Ce vendredi 15 mai 2015, elle déposera des gerbes au cimetière de Gounghin pour rendre hommage aux victimes de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014. En outre, Mariam Sankara présidera la convention des Sankaristes prévue du 16 au 17 mai 2015. Elle sera également auditionnée le 18 mai prochain dans le cadre de la réouverture du dossier de l’assassinat du Président Thomas Sankara.