Burkina Faso : l’armée neutralise une dizaine de terroristes dans le Centre-Est


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Armée du Burkina Faso
L'Armée du Burkina Faso

La lutte contre le djihadisme se poursuit au Burkina Faso, alternant succès et échec. Ce vendredi, l’armée a réussi à mettre en déroute un groupe de terroristes, dans la région du Centre-Est.

L’armée vient de neutraliser une nouvelle vague de terroristes. Une dizaine au total, selon un communiqué publié, ce samedi, par la Direction de la Communication et des Relations publiques des Armées burkinabè. « Le vendredi 21 juillet 2023, des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (militaires, policiers et VDP) de Yargatenga ont tendu une embuscade à un groupe de terroristes, à hauteur de la localité de Zoaga (Province du Boulgou, région du Centre-Est). Surpris par la puissance de feu des unités, l’ennemi, qui était lourdement armé, a désespérément tenté de s’exfiltrer, abandonnant ses moyens de combat sous la pression », lit-on dans le communiqué.

Un bilan lourd côté terroriste

Le bilan, en dehors de la dizaine de terroristes mis hors d’état de nuire, fait également état de nombreux matériels récupérés. Il s’agit d’armements collectifs et individuels, de munitions, d’un véhicule armé, de motos ainsi que des moyens de communication. Du côté des Forces de Défense et de Sécurité, aucune perte en vie humaine n’est déplorée. Suffisant pour que le chef d’état-major général des armées burkinabè adresse de vives félicitations à ses hommes et les exhorte « à poursuivre sans relâche la traque engagée contre les groupes armés afin de favoriser la consolidation des acquis engrangés ces derniers mois dans le cadre de la reconquête du territoire national ».

Depuis 2015, le Burkina Faso se bat contre les djihadistes qui se sont rendus maîtres d’une bonne partie du territoire. L’incapacité apparente du régime du Président Roch Marc Christian à trouver une solution durable à la question de l’insécurité a entraîné l’irruption des militaires dans l’arène politique avec deux coups d’État perpétrés en l’espace de quelques mois (24 janvier et 30 septembre 2022).

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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