Burkina Faso : 44 civils tués par des terroristes dans la commune de Seytenga


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Des militaires burkinabè
L'armée du Faso déployée dans la capitale

Les terroristes ont encore frappé au Burkina Faso. Alors qu’ils ont tué une quarantaine de civils, les assaillants ont, à leur tour, été rattrapés et éliminés par les Forces de Défense et de Sécurité.

Le drame s’est produit dans la nuit du jeudi au vendredi dans les villages de Kourakou et Tondobi, près de la commune de Seytenga, province du Séno et région du Sahel. Selon un communiqué publié, ce samedi, par le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, « des groupes armés terroristes (GAT) ont fait irruption dans les villages de Kourakou et de Tondobi (…) Le bilan provisoire de cette attaque ignoble et barbare fait état de quarante-quatre (44) civils tués dont trente et un (31) à Kourakou et treize (13) à Tondobi, des blessés et des dégâts matériels enregistrés ».

Des assaillants éliminés à leur tour

À la suite de l’attaque, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) burkinabè ont réussi à « mettre hors d’état de nuire les groupes armés terroristes qui ont perpétré ladite attaque », a également précisé le communiqué qui invite, par ailleurs, les populations à la sérénité. Le gouverneur a saisi l’opportunité de son communiqué pour inviter les mêmes populations « à faire corps avec les FDS et s’enrôler comme Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) afin de participer à la défense de leurs localités respectives ».

Soumis depuis 2015 au diktat des groupes djihadistes qui font la loi dans le nord du pays, le Burkina Faso n’a cessé de se battre au quotidien contre la crise sécuritaire. Depuis quelques mois, des civils appelés Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) viennent en appui aux FDS pour tenter d’enrayer le mal. Avant leur déploiement sur le terrain, ces supplétifs de l’armée reçoivent une formation civique et militaire. Pour la dernière vague de recrutement lancée, 90 000 personnes se sont inscrites pour des besoins estimés à 50 000 hommes.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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