Une double attaque contre des éléments des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso a coûté la vie à onze personnes, dans le Nord et le Centre-nord du pays.
Deux militaires, cinq gendarmes et quatre supplétifs de l’armée ont été tués, jeudi 5 mai, dans deux attaques attribuées à des groupes terroristes. Selon un communiqué de l’armée burkinabè, la première attaque a été menée contre une patrouille du détachement militaire de Sollé, dans la province du Loroum. Cet assaut a fait deux morts dans les rangs de l’armée et quatre chez les volontaires pour la défense de la patrie.
La seconde attaque a eu lieu à Ouanobe, dans la province du Sanmatenga, au Centre-nord du pays. Des terroristes ont tendu une embuscade à des éléments de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale. Lors de heurts, «5 éléments ont malheureusement perdu la vie au cours de cet incident. Les blessés, au nombre de 9, ont été évacués et pris en charge», a indiqué l’armée.
«Côté ennemi, une vingtaine de corps de terroristes ont été dénombrés lors des opérations de sécurisation. De l’armement, des munitions, des moyens roulants et de communication ont également été détruits ou récupérés», a en outre ajouté le communiqué des armées. Les attaques contre les forces de défense et de sécurité sont fréquentes, notamment après le putsch qui a renversé le Président Roch Marc Christian Kaboré.
Une attaque similaire avait endeuillé l’armée et les supplétifs, le lundi 25 avril. Un convoi de ravitaillement de la ville de Titao, avait fait l’objet d’attaques terroristes. Cinq personnes dont un soldat avait péri dans cet assaut. Les militaires étaient assistés par des supplétifs pour escorter le convoi lorsqu’une personne a péri suite à une explosion. En cours de route, des tricycles ont sauté sur une mine, faisant quatre morts et deux blessés.
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