Une attaque contre un poste de police ,situé au Nord-ouest du Burkina Faso, a coûté la vie à cinq policiers. Suite à une prompte riposte, une quinzaine d’assaillants ont par ailleurs été neutralisés par les forces de défenses et de sécurité.
Selon une annonce faite par la police burkinabè, une quinzaine de terroristes ont été neutralisés, au cours d’une riposte à une attaque contre le poste de police de Di, situé dans la province du Sourou, une localité au Nord-ouest du Burkina Faso. Les autorités burkinabè font aussi état de cinq policiers qui ont également été tués lors des affrontements avec les hommes armés.
Aux environs de 5 heures du matin, des individus armés ont attaqué un détachement du Groupement des Compagnies Républicaines de Sécurité (GCRS) et le Poste de Police Frontière (PPF) basés à Di, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun, a indiqué un communiqué de la direction générale de la police burkinabè, publié ce dimanche 31 octobre et repris par Anadolu.
« Le bilan provisoire fait état de cinq (05) Policiers tombés et un blessé léger. Côté ennemi, une quinzaine de terroristes ont été neutralisés », a indiqué le communiqué, précisant qu’une opération aérienne a été lancée et a permis de circonscrire l’attaque et même d’infliger ces pertes dans les rangs des terroristes. L’attaque n’a pour le moment pas été revendiquée.
Les attaques meurtrières, notamment contre les forces de défense et de sécurité sont récurrentes au Burkina Faso. Une douzaine de soldats burkinabè étaient tombés et 8 blessés, dimanche 8 août dernier, lors d’une attaque de «terroristes» présumés, dans le Nord-ouest du Burkina Faso, près de la frontière du Mali. Par ailleurs sept autres militaires étaient portés disparus après cette attaque meurtrière. Dix jours plus tard, les hommes armés remettaient ça.
En effet, le mercredi 18 août dernier, l’assaut d’hommes armés contre un convoi mixte composé de civils et de militaires, dans la localité de Gogadji, dans le Sahel burkinabè, avait couté la vie à 65 personnes. Le ministre burkinabé de la Communication, Ousseni Tamboura, avait indiqué que «65 civils ont perdu la vie dans cette attaque terroriste», ajoutant que dans le détail, «6 supplétifs de l’armée, 52 hommes et 6 femmes» avaient péri.
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