Des hommes armés non identifiés, présentés comme étant des terroristes, ont attaqué des positions de l’armée et de la gendarmerie burkinabè, occasionnant de nombreuses pertes en vies humaines.
Près de trente terroristes présumés (29 au total), ont été neutralisés par les forces de défense et de sécurité burkinabé, à la suite d’une attaque contre leurs positions, dans la nuit du samedi. L’attaque, qui a eu lieu dans la localité de Gomboro, dans la province du Sourou, au Nord-Ouest du pays, a en outre fait onze blessés dans les rangs des forces de défense du Faso.
Dans un communiqué diffusé ce dimanche 2 janvier, les forces armées burkinabé précisent que la riposte, suivie d’une farouche contre-offensive des unités de l’armée et de la gendarmerie, et qui a débouché sur une véritable chasse à l’homme, a permis de mettre la main sur un important lot de matériel de combat, dont « des armes, des moyens roulants et des moyens de communication ».
Une réplique des plus promptes et efficace qui a poussé le chef d’état-major général des Armées à adresser ses vives félicitations aux unités de l’armée et de la gendarmerie, qu’il encourage à maintenir les efforts dans le but de sécuriser les zones en proie à la menace terroriste dans ce pays d’Afrique de l’Ouest frontalier au Mali, et ramener la quiétude, pour le bien des populations.
Si l’assaut n’a pour le moment pas été revendiqué, les autorités burkinabé évoquent d’ores et déjà la piste terroriste, d’autant que le Burkina Faso est devenu la cible privilégiée des groupes terroristes qui y multiplient les exactions contre les militaires et n’épargnent les civils, victimes de dommages collatéraux. Beaucoup de civils fuient en effet ces attaques devenues récurrentes.
D’ailleurs, selon des chiffres du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, le Burkina Faso compte, à ce jour, 1 501 775 personnes déplacées internes parmi lesquelles 61,48% sont des enfants, 22,39% des femmes et 16,13% des hommes.