Hier 30 juin 2024, Brenda Biya, fille du président camerounais Paul Biya, a révélé son amour pour une autre femme sur ses réseaux sociaux. Sous le nom de scène King Nasty, elle est également une rappeuse émergente. Sa publication incluait une photo d’elle embrassant sa compagne.
La photo était accompagnée de la légende : « Je suis folle de toi, et je veux que tout le monde le sache ».
Brenda Biya brave les tabous : Réactions et défis juridiques
Cette annonce a enflammé la toile au Cameroun, où l’homosexualité est illégale et sévèrement punie. Shakiro, figure transgenre exilée, a félicité Brenda pour son courage. Elle espère que ce geste encouragera un changement législatif sur l’homosexualité. Cependant, d’autres ont critiqué Brenda, et jugé son action provocatrice dans un climat conservateur.
En réaction, le journaliste en exil Boris Bertolt a interpellé les autorités camerounaises. Il leur a demandé de libérer les homosexuels détenus si Brenda n’est pas inquiétée. Il a ainsi pointé une contradiction avec les lois nationales. Cette situation met en lumière un dilemme majeur pour le gouvernement camerounais.
Message personnel et impact médiatique
Sur son compte Instagram, Brenda critique la presse camerounaise pour sa couverture répétitive et intrusive. Elle se montre exaspérée par la redondance des nouvelles à son sujet et appelle à une approche médiatique renouvelée.
Le coming-out de Brenda pourrait être un tournant pour la communauté LGBTQIA+ au Cameroun. Elle se positionne désormais comme une voix pour le changement social dans un pays où les tabous sont profondément enracinés. Malgré les risques, cette révélation pourrait encourager des discussions plus ouvertes sur les droits des minorités sexuelles.
Les jours à venir montreront comment cette affaire influence les débats sociaux et politiques, ainsi que la position du gouvernement sur les droits des homosexuels.