Bras de fer entre syndicats et gouvernement au Mozambique


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Drapeau du Mozambique
Drapeau du Mozambique

Les syndicats de travailleurs ont obtenu une hausse de 26% du revenu minimum.

Les syndicats du Mozambique ont en partie atteint leur objectif. Face à la menace d’une grève générale, le gouvernement de Maputo a accordé une augmentation de 26% du revenu minimum, le portant à 567 000 meticais par mois (38 dollars). Les syndicats en voulaient 585 000.

L’Organisation des travailleurs du Mozambique (OTM), principal syndicat, a dores et déjà appelé à l’annulation de la grève, prévue mercredi 26 juillet.

Front uni des syndicats

Le front uni des syndicats a fait céder le gouvernement. Forte de ses 250 000 membres, l’OTM est le poids lourd de cette coalition. Son retrait de la grève générale risque de diviser ses partenaires. Jusqu’à présent, l’atmosphère était à la combativité. La Confédération des syndicats libres et indépendants du Mozambique (CONSILMO), deuxième syndicat du pays, appuyait fermement le projet de grève.

Le Syndicat des travailleurs du bâtiment et des mines (SINTICIM), plus importante composante du CONSILMO, revendiquait même une hausse de 39% du salaire minimum. Dans la province du Manica, le Syndicat des salariés du commerce et de l’assurance se prononçait en faveur de la grève.

Politiquement, les revendications ont été soutenues par le Pademo, parti d’opposition. En revanche, le Renamo, parti d’obédience marxiste, s’est démarqué de l’action syndicale. Le Renamo est en quête de crédibilité après la violente crise du 7 juillet, qui a vu la destitution de Raul Domingos, un de ses principaux leaders. Le gouvernement, par la voix du ministre des transports Mario Sevene, a assuré vouloir à tout prix éviter une grève générale qui pourrait lui coûter cher.

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