Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika a été admis à nouveau mardi 18 avril à l’hôpital parisien du Val de Grâce. Alger en proie aux rumeurs.
Les rumeurs allaient à nouveau bon train à Alger après l’admission discrète, mais rapidement connue de tous, du Président Abdelaziz Bouteflika à l’hôpital militaire parisien du Val de Grâce mardi 18 avril 2006.
Face à une communication officielle du gouvernement algérien qui parle d’une visite de routine, afin de vérifier les suites positives de l’opération que le Président Bouteflika avait subie en décembre 2005, les diagnostics les plus divers se sont répandus pendant la journée.
Une source hospitalière française a laissé entendre à Afrik.com que les jours du chef d’Etat algérien ne sont « aucunement » en danger, le suivi médical dont il fait l’objet n’étant « aucunement » exceptionnel.
Il reste que ce suivi pourrait aussi être réalisé en Algérie, d’où l’hypothèse d’un traitement de longue durée, imposant le recours à des matériels ou à des techniques disponibles à Paris, mais plus difficiles à réunir à Alger.
Toutefois c’est surtout la « discrétion » du premier hôpital militaire français que semble apprécier le Président algérien, qui ne tient pas à ce que les spéculations sur son état de santé soient alimentées par des informations qui filtreraient d’un hôpital algérois…
Le secret médical qui entoure les maladies des puissants est une tradition bien assurée, tant en Algérie qu’en France, et le Président algérien, dont les dernières sorties témoignaient plutôt d’une étonnante vitalité polémique, n’est pas près d’y renoncer! Comme quoi, traité d’amitié signé ou non, les deux peuples restent frères.