Le ministre algérien des Affaires étrangères s’est entretenu par téléphone, mercredi, avec son homologue américain, Antony Blinken, sur des questions portant notamment sur le renforcement du partenariat stratégique entre l’Algérie et les États-Unis d’Amérique dans divers domaines, ainsi que la situation au Sahara Occidental, en Libye et au nord du Mali.
L’Algérie, qui a fait de la question du Sahara Occidental son affaire personnelle, tente de redynamiser sa bataille diplomatique autour de la question, en sa qualité de soutien indéfectible du Front du Polisario. C’est dans ce contexte que le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s’est entretenu par téléphone, mercredi, avec son homologue américain, Antony Blinken. « Les discussions ont porté sur les moyens de redynamiser et renforcer le partenariat stratégique entre l’Algérie et les États-Unis d’Amérique dans divers domaines, ainsi que d’échanger les vues sur des questions régionales d’intérêt commun, en particulier la situation au Sahara Occidental, en Libye et au Mali », a indiqué Sabri Boukadoum.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken s’est quant à lui contenté d’évoquer le désir mutuel « de stabilité et de prospérité en Libye et au Sahel ». Cet entretien téléphonique entre les deux chefs de diplomatie intervient une semaine après la réunion du Conseil de sécurité consacrée à l’examen du différend régional, marquée par le rejet d’une proposition américaine, appelant les parties à adopter une attitude « constructive » et « éviter l’escalade ».
Une décision à l’origine d’une situation inconfortable chez certains officiels marocains. En témoigne, la tribune signée par le Sahraoui Mohamed Saleh Tamek, directeur général de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), ancien cheikh du processus d’identification des électeurs au référendum, qui s’est dit « déçu » de la position des Etats-Unis, lors de la séance de l’instance exécutive de l’ONU.
Cet entretien téléphonique entre le ministre algérien des Affaires étrangères Boukadoum et son homologue américain, Antony Blinken, a été précédé par la proposition du président Joe Biden de Mme Elizabeth Moore Aubin, comme ambassadrice en Algérie.