Les rappeurs Booba et Kaaris, mis en examen pour « violences aggravées » à la suite de la bagarre qui les avait opposé, avec leur entourage, début aout à l’aéroport d’Orly (France), ont été libérés. Leur procès aura lieu le 6 septembre.
Les rappeurs Booba et Kaaris ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire ce jeudi 23 août en échange d’une caution de 30 000 euros. Les avocats des deux parties se sont félicités de cette décision considérant que le tapage médiatique qui avait accompagné l’arrestation des deux rappeurs était disproportionné avec les faits reprochés.
Le procès des deux hommes, et de leurs entourages ayant participé à la bagarre du 1er aout dernier à l’aéroport d’Orly (France) se retrouveront devant le tribunal de Créteil le 6 septembre prochain. En attendant, ils sont sont sous contrôle judiciaire, une manière de garantir que les prévenus se présenteront à l’audience.
Élie Yaffa, alias Booba, et Okou Armand Gnakouri, alias Kaaris, et les huit personnes accompagnants les rappeurs et ayant participé à la bagarre collective sont concernés par les mêmes mesures, sauf la caution. Les passeports de l’ensemble des protagonistes ont été retirés afin d’éviter une fuite du territoire. Tout contact entre les deux rappeurs est évidemment interdit.
«Quand je serai grand, je voudrais être Benalla ou moine pédophile. 10 ans pour une bagarre, c’est avec ou sans le streaming ?», a écrit Booba ce mardi, poursuivant la provocation dont il est habitué.
Un thème utilisé aussi par l’avocat de Kaaris, David Olivier Kaminski, au moment du renvoi du procès début août, dans sa plaidoirie. «Pour ne pas aller en prison, il faudrait arriver dans une manifestation avec un casque sur la tête, avec des amis policiers ?», avait-il déclaré.