Dans un environnement ou le code de travail est un torchon et les droits des travailleurs piétinés, le seul moyen de se sauver est d’intégrer par tous les moyens la fonction publique.
Le travail en Afrique aujourd’hui n’est juste qu’une continuité de l’esclavage des noirs dans les plantations d’Amérique à la seule différence que la situation s’est s’est beaucoup plus aggravé aujourd’hui car celà grève aux yeux que les noirs son mis en esclavage non seulement par les hommes d’affaires occidentaux mais aussi et beaucoup plus par leur propre frère qui bénéficient d’une manière ou d’une autre des avantages du système.
Sachant que nous n’avons pas d’autres alternatives, les employeurs en Afrique considèrent un poste de travail comme une charité faite à un individu. C’est pourquoi ils n’ont aucun souci de notre bien-être car si nous démissionnons pour mauvaise conditions de travail, Il y aura toujours un autre esclave prêt à servir le maître pour la moitié de notre salaire.
Outre ces esclaves des entreprises, nous avons un autre groupe appelé « débrouillards » dans la rue qui peut sortir le matin, parcourir toute la ville a pied ou chercher à décharger à lui seul un camion de sable pour gagner 250 FCFA. Ces misérables Humains comme moi subissent les effets pervers du capitalisme qui ne comprend que la part du gain et est prêt à sacrifier l’humanité pour réaliser des bénéfices.
À l’origine de l’humanité, l’humain travaillait pour vivre et non pour amasser des fortunes. Le travail était perçu comme le moyen le plus efficace pour se libérer des vices et c’est pourquoi chacun devrait travailler pour que la société soit équilibrée. Personne ne pouvais sortir de chez lui le matin et retourner le soir sans avoir de quoi manger. La famine était considérée comme une malédiction des Dieux car la société ne pouvait expliquer, vu son organisation, comment les gens peuvent mourir de faim.
Les provisions du champs appartenaient à la famille, Il était interdit de traiter un individu de voleur même juste pour avoir pris un fruit ou légume dans ton champ où ta marmite. Diverses fêtes et cérémonies étaient créés pour permettre aux plus fortunés de partager avec les moins fortunés. C’est pourquoi nous avons connu des millénaires de vie sur terre sans prison ni justice populaire car nos ancêtres savaient bien comment produire et reproduire les valeurs.
Aujourd’hui, le travail est devenu de l’esclavage. Hier, les nouveaux penseurs du monde arrêtaient nos parents de force pour les plantations d’Amérique dans le seul but de s’enrichir rapidement. Aujourd’hui, bien que les chaînes n’existent plus, notre peuple fait face à l’esclavage salarial qui amène un Homme de travailler 234 h par mois pour un salaire de 70.000 FCFA, moins de 10 euros. Ce sont ces misérables exploités qui iront défiler ce jours pour un t-shirts publicitaire et 1000 fcfa sans sécurité sociale.
Les bars seront remplis ce soir des pauvres qui viendront consommer les maigres épargnes gardées depuis le 8 mars après celle de décembre et du premier janvier. Ils fêtent la fête du travail, mais sont sans emploi.
Incapables de réfléchir pour eux-mêmes et de lancer un véritable projet, notre continent est en proie à des hommes d’affaires cupides et cruelles qui exploitent les populations avec des salaires d’esclave.
L’unique façon de sortir de la misère est de créer sa propre affaire. La débrouillardise ou le salariat peuvent être des vices si nous n’avons pas la chance d’avoir un bon employeur qui garanti notre avenir. Pour lancer son affaire, Il suffit d’avoir la vraie FOI c’est à dire la vraie formation, La vraie orientation et la vraie information.
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Bonne fête de travail, aux esclaves du Capitalisme.
Fotsing nzodjou, combattant de la liberté.