Le poste militaire de Bavoungoula, situé dans le canton Mayo Moskota, a essuyé une attaque du groupe terroriste Boko Haram. L’assaut contre cette localité située près de la frontière avec le Nigeria a coûté la vie à un soldat et fait un blessé dans les rangs de l’armée.
«Jeudi soir, une horde de terroristes lourdement armés de la secte Boko Haram, à bord de plusieurs véhicules tactiques légers, a attaqué le poste de commandement de l’armée situé dans la localité de Bavoungoula», a confié à Anadolu le gouverneur de la région, Bakari Midjiyawa. «Il y a un soldat qui est tombé sur le champ de guerre et un autre a été grièvement blessé aux yeux», a-t-il ajouté.
Toujours selon le responsable, «l’un des terroristes a été neutralisé par des éléments de la Force Mixte Multinationale et des armes et munitions ont été récupérées. Les autres combattants de Boko Haram se sont repliés vers le Nigeria voisin». Le gouverneur a toutefois précisé que le bilan aurait pu être plus lourd, si les éléments des forces de défense et de sécurité n’étaient pas en alerte.
Et d’après le responsable, depuis quelques semaines, «ces terroristes ciblent nos postes militaires». Reconnaissant que «Boko Haram semble avoir repris du poil de la bête suite à la restructuration interne de son idéologie», il met toutefois en garde que «les troupes restent en alerte maximale dans toute la région de l’Extrême-Nord et au-delà des frontières, afin de prévenir de nouveaux assauts éventuels de l’hydre terroriste».
Les attaques de Boko Haram dans cette région sont fréquentes. Par exemple, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 mars dernier, le département du Mayo Tsanaga, région de l’Extrême-Nord du Cameroun, a été endeuillé par une attaque terroriste. Selon Bakari Midjiyawa, gouverneur de la région, cette attaque a coûté la vie à deux membres d’un comité de vigilance de la localité de Sandawadjiri.
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