Bob Marley : rastas never die


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«Bob Marley est mort, mais sa musique vit encore», répètent en chœur les fans du chanteur jamaïcain. Vingt-neuf après sa mort, Bob Marley reste en Afrique une icône pour plusieurs générations qui le voient toujours comme le défenseur des opprimés. Vidéos d’archive d’un chanteur intemporel.

Le 11 mai 1981, Bob Marley décédait d’un cancer généralisé à l’âge de 36 ans. Dread locks interminables, pétard au coin des lèvres, regard inspiré, les affiches et tee shirts à l’effigie Bob Marley s’exposent à travers le monde. Il est le mythe, l’icône, la légende du reggae.

Pourtant, rien ne le prédestinait à une telle renommée. Robert Nesta Marley, dit Bob Marley, est né le 6 février 1945 à Nine Miles, paroisse de Saint Ann, un quartier pauvre de la Jamaïque, dans les Caraibes. Sa mère, Cedella Marley Booker, était une noire âgée de 18 ans, et son père, Norval Marley, un blanc quinquagénaire d’origine anglaise, superviseur à cheval des travaux des champs, qu’il a très peu connu.

Les bons mots de Bob Marley : «La couleur de la peau n’a pas plus d’importance que la couleur des yeux»

Il s’intéresse très vite à la musique et signe son premier titre à l’âge de 17 ans. Mais c’est un échec, le premier d’une longue série. Bob Marley aura enregistré 350 morceaux avec son groupe «The Wailers» avant de connaitre la gloire en 1973 au moment de sa signature avec Chris Blackwell, le fondateur d’Island Records.

« No Woman no crie » en concert

En 1975, il connaît son premier succès international No Woman No Cry où il console une femme affectée par la violence des ghettos, puis il sort Rastaman Vibration (1976) qui sera le disque de Bob Marley le plus vendu de son vivant, et son premier succès américain. A ce jour, cet artiste est le plus important vendeur de musique reggae avec 200 millions de disques vendus dans le monde entier.

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