Le Vatican vient de valider une nouvelle traduction de la Bible. La modification concerne notamment la prière « Notre père », mais que la première version reste d’actualité.
La Bible retraduite pour un usage « liturgique ». Suite à un travail de biblistes et d’écrivains, entamé il y a 17 ans, la Bible a subi certaines modifications dont l’une des plus significatives intervient dans la prière « Notre Père ». Le verset : « Et ne nous soumet pas à la tentation », sera remplacé par : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». Le Vatican a validé cette nouvelle version de la Bible qui sera dans un premier temps utilisé pour les lectures de la messe et des offices liturgiques. Selon le Nouveau Testament, cette prière fut enseignée par Jésus-Christ en personne à ses apôtres et elle figure dans les Evangiles selon Saint Matthieu et Saint Luc.
D’après l’Eglise catholique en France, la première formule était sujette à débat car elle minimisait le libre-arbitre des fidèles. « Il y a 17 ans, les conférences épiscopales francophones ont demandé de mettre en chantier une traduction intégrale de la Bible à usage liturgique. En effet, au lendemain du Concile, seuls les textes utilisés pour la Messe et les sacrements ont été traduits en français. Cette traduction post conciliaire méritait aussi une révision (…) », écrit Mgr Bernard Podvin, le porte-parole des évêques de France sur le site de l’Eglise catholique en France.
Pas de changement immédiat
La forme usuelle de « Notre Père », partagée par les chrétiens francophones en signe d’unité, reste pour le moment inchangée. Il faut encore une nouvelle traduction du Missel Romain, actuellement en chantier. La nouvelle Bible sera disponible à partir du 22 novembre.
La traduction de ce verset est depuis de nombreuses années un sujet de débat chez les chrétiens. Aujourd’hui encore, ce point de divergence semble ne pas être résolu.