Au Bénin, les autorités au plus haut niveau n’entendent pas lésiner sur les moyens pour décourager les groupes terroristes qui, depuis quelques mois, ont décidé de rendre la vie dure aux populations de certaines localités du Nord du pays. Surtout après le massacre de Kaobagou perpétré dans la nuit du 1er au 2 mai 2023.
Au Bénin, le drame de Kaobagou continue de faire parler de lui. 10 jours après les événements qui ont endeuillé plusieurs familles et par ricochet toute la nation béninoise. Alors que le gouvernement a ouvert une enquête et promis des sanctions, des têtes ont commencé à tomber. Le premier sur la liste est le commissaire de police de Kaobagou relevé de ses fonctions, le mercredi 3 mai 2023.
Ce jour, c’est au tour du chef du détachement militaire de Kaobagou d’être remercié. Par ce nouvel acte, le gouvernement a voulu donner un signal fort aux éléments des Forces de défense et de sécurité déployés dans les zones menacées du nord du pays. Sur le terrain, ces forces ont redoublé de vigilance depuis la tragédie de Kaobagou. Et les premiers résultats se font déjà sentir. En effet, entre le 3 et le 6 mai, les forces béninoises ont réussi à éliminer quatre présumés terroristes et à mettre aux arrêts trois autres. Tout ceci à Kaobagou où les individus armés non identifiés avaient sauvagement égorgé une douzaine de personnes et fait disparaître d’autres. En mettant les terroristes hors d’état de nuire, les militaires béninois ont pu mettre la main sur du matériel dont un fusil AKM, un téléphone portable et deux motos.