À trois ans de la Présidentielle au Bénin, de nombreux mouvements se manifestent déjà, suscitant la candidature de tel ou tel proche de Patrice Talon. Parmi les candidatures suscitées, celle du ministre des Finances, Romuald Wadagni, est l’une des plus récurrentes. Au point où l’intéressé a dû sortir de son silence.
C’est sur sa page Facebook que Romuald Wadagni a réagi, lundi, pour adresser un message à tous les groupes qui, depuis un certain, l’appellent à se porter candidat à la succession de Patrice Talon, en 2026. « Depuis quelques mois, des groupes et pages sont créés sur les réseaux utilisant mon patronyme et mes photos en lien avec les élections présidentielles de 2026. Ces derniers jours, de fausses informations se sont rajoutées », a-t-il commencé.
Et de repréciser les choses : « Je souhaite donc redire que je suis entièrement et exclusivement dévoué à la mission que son Excellence le président de la République, Patrice Talon, m’a confiée. Il me semble indécent et prématuré de s’engager dans le débat sur les élections présidentielles de 2026, à ce jour ».
Un message qui viendra peut-être calmer les ardeurs de ceux qui, par leurs différents messages et appels, risquent de mettre l’un des ministres les plus estimés en porte-à-faux avec son chef, Patrice Talon. Réussir à faire croire au chef de l’État que son ministre louche sur son fauteuil, à trois ans de la fin de son mandat, n’est pas bon pour ce dernier. Conscient de cela, Romuald Wadagni se devait de clarifier les choses pour lever toute équivoque.
En dehors de Romuald Wadagni, d’autres personnalités proches de Patrice Talon, comme son ami inconditionnel Olivier Boko, sont dans le viseur de ceux qui suscitent les candidatures. Mais, entre 2023 et 2026, il reste encore beaucoup de temps comme le dit si bien Romuald Wadagni. D’ici à là, les choses se préciseront.