Ce dimanche, les électeurs béninois ont commencé à se rendre aux urnes pour désigner un successeur au Président sortant Boni Yayi, qui se retire de la course après deux mandats présidentiels. Ils sont trente-trois candidats en lice.
Dimanche 6 mars 2016, une date symbolique pour les Béninois qui votent pour choisir le successeur du Président Thomas Boni Yayi, qui se retire au terme de deux mandats, en conformité avec la Constitution. Il faut souligner que ce petit pays d’Afrique de l’Ouest est le premier Etat d’Afrique francophone à avoir entamé une transition démocratique au début des années 1990.
Sur les 33 candidats en lice, au rang des favoris figure le Premier ministre Lionel Zinsou, qui a réussi, durant la campagne présidentielle, à convaincre la jeunesse béninoise qui aspire à plus d’emploi, notamment. Il y a aussi Sébastien Ajavon et autre Patrice Talon.
Le premier tour de la Présidentielle, initialement prévu le 28 février, a été reporté à ce 6 mars à cause de retards dans la production et la distribution des cartes des 4,7 millions d’électeurs. C’est à 6 heures GMT que l’ensemble des 7 908 bureaux de vote ont ouvert et fermeront à 16 heures. Plus de 3 000 observateurs ont été déployés dans le pays pour superviser les élections.
Selon Emmanuel Tiando, président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui a effectué une sortie dans la presse le samedi 5 mars, « pour éviter qu’il n’y ait des situations de tension et pour permettre à tous les électeurs de prendre part au vote (…) les anciennes cartes comme les nouvelles pourront être utilisées pour le scrutin de ce dimanche 6 mars sur toute l’étendue du territoire national ». Il a en outre ajouté que les nouveaux électeurs majeurs du Zou et du Plateau, qui n’ont pas d’ancienne carte d’électeur, « pourront voter avec leur pièce d’identité à titre exceptionnel ».