Bénin : Olivier Boko et Oswald Homeky placés sous mandat de dépôt après l’audience préliminaire


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Prison
Un homme en prison (illustration)

Olivier Boko et Oswald Homeky sont placés sous mandat de dépôt au Bénin, accusés de complot contre l’État et d’autres infractions graves.

Depuis quelques semaines, le Bénin a été secoué par une affaire d’État impliquant deux personnalités de premier plan : Olivier Boko, un homme d’affaires influent, et Oswald Homeky, ancien ministre des Sports. Les deux hommes ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt dans le cadre d’une enquête pour complot contre la sûreté de l’État. Retour sur une affaire qui pourrait bouleverser la scène politique béninoise.

Deux figures emblématiques inculpées

Le pays est en ébullition depuis l’annonce de l’arrestation d’Olivier Boko, proche du président Patrice Talon, et d’Oswald Homeky, ancien ministre influent. Ils sont accusés de complot contre la sûreté de l’État, ainsi que de blanchiment de capitaux et de corruption d’agents publics. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a décidé de les placer en détention provisoire en attendant la suite de l’instruction.

L’affaire a provoqué un véritable choc au sein de l’opinion publique, d’autant plus que les deux hommes sont accusés de participation à un projet de coup d’État. La gravité des accusations ne fait qu’amplifier les spéculations autour de cette affaire.

Un procès sous haute tension

Lors de l’audience, les avocats de la défense, notamment ceux d’Olivier Boko, ont dénoncé une absence d’éléments matériels solides pour justifier de telles charges. Selon les médias locaux, Me Ayodélé Ahounnou, avocat d’Olivier Boko, a exprimé son indignation : « À cette étape de l’enquête, il n’existe aucun élément matériel liant les faits mis à la charge des personnes poursuivies et Monsieur Olivier Boko. »

Malgré ces protestations, la justice semble avancer rapidement, renforçant les interrogations sur la motivation réelle de cette procédure. Ce procès s’annonce complexe, d’autant plus que la situation politique est déjà marquée par des tensions croissantes.

Témoignage clé ou jeu de pouvoir ?

Un élément troublant a été l’apparition du commandant de la Garde républicaine, le colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè, en tant que témoin dans cette affaire. Selon les informations de la justice, il aurait été approché par les accusés dans le cadre du présumé complot. Sa présence dans ce procès, en tant que témoin et non comme accusé, soulève de nombreuses questions sur la profondeur des relations entre les différentes parties impliquées.

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