La date des prochaines élections communales au Bénin est désormais connue. Elles sont programmées pour le dimanche 17 mai prochain. C’est l’information révélée par le Conseil des ministres, ce mercredi. Elles seront organisées conformément aux dispositions du code électoral révisé et promulgué le 15 novembre 2019. Une nouveauté s’insère tout de même dans le processus. Il s’agit notamment du système de parrainage vivement contesté par les membres de l’opposition et qui fait obligation aux partis politiques de remporter la victoire dans 16 villes au moins. Le système en question sera également utilisé pour le compte du scrutin présidentiel de 2021.
Ces principes nouveaux édictés par le nouveau code électoral ne facilitent pas vraiment la tâche aux partis politiques naissants ou sans grandes influence puisque la loi exige que chaque parti politique présente désormais ses candidats dans tous les 546 arrondissements que compte le Bénin. Aussi, leur faudra-t-il totaliser 10% des voix à l’échelle nationale avant de pouvoir prendre part à l’attribution des sièges. Le total des suffrages obtenus par les partis après les élections communales de mai sera pris en compte quant à la validation des différentes candidatures pour le scrutin présidentiel qui se tiendra en mars 2021.
Revue de presse du 23 janvier 2020 de José Gnimadi
Bonjour à tous,
La convocation du corps électoral pour les élections communales et municipales, c’est la grosse information à la une de la quasi-totalité des… https://t.co/VV36dGqnOz— Radio Bénin (@RadioBenin) January 23, 2020
Les récépissés d’existence légale : une nouvelle forme de certificat de conformité
En effet, l’un des grands défis qu’impose la nouvelle loi électorale est que les aspirants aux postes de Vice-président et de président de la République doivent se faire parrainer par un minimum de 16 maires avant de voir leur candidature validée.
Actuellement, seulement 11 partis ont réussi à avoir le récépissé d’existence légale. Il s’agit notamment de la FCBE de l’ancien chef d’Etat Boni Yayi, et des « Blocs Républicain et Progressiste », tous deux affiliés au pouvoir en place. Le parti « Restaurer l’espoir » de l’ancien ministre démissionnaire Candide Azanaï et l’USL du candidat malheureux à la Présidentielle passée, Sébastien Ajavon, n’ont toujours pas pu obtenir le leur.
Pour éviter le scénario presque catastrophique qui s’était produit avec les certificats de conformité lors des élections législatives du 28 avril 2019, l’Etat a ordonné à l’administration de simplifier à tous les candidats l’obtention des divers documents.