Le Bénin célèbre aujourd’hui la journée mondiale de la santé mentale et met en place une manifestation en faveur de la prévention des troubles mentaux. Ces manifestations ont lieu hors des hôpitaux pour attirer l’attention de tous sur ce que sont réellement les troubles mentaux.
(De notre correspondant)
A les voir assis sur des chaises, on pourrait dire qu’ils sont comme n’importe qui. Mais seul leur comportement ou attitude les trahit en public. Les personnes touchées par un handicap mental souffrent beaucoup. Même en observant le monde qui les entoure, leur manière de faire les rend singuliers. A cette 20e édition de la journée mondiale de la santé mentale, au lieu de célébrer directement les divorcés sociaux, les décideurs ont préféré mettre l’accent sur la prévention. « La sensibilisation est un élément fondamental pour l’amélioration de l’accès au service de santé mentale et pour la non stigmatisation des maladies mentales », annonce Lucien Toko, le représentant de la ministre béninoise de la Santé à la cérémonie commémorant la journée mondiale.
Pour les saints !
Les différents messages de prévention ont, de fait, été conçus tous. D’où le thème de cette année : la dépression, une crise mondiale. Josiane Ezin, est directeur du Point focal du Programme national de lutte contre les maladies mentales au Bénin. Elle pense que l’urgence aujourd’hui est d’éviter l’augmentation du nombre d’handicapés mentaux au Bénin. « Cette journée est donc créée à dessein pour nous sensibiliser sur tout ce que l’on doit faire pour prévenir la maladie mentale. En d’autres termes, repérer tout ce qui peut concourir au maintien de la bonne santé mentale. »
Cette célébration s’est accompagné d’une remise de quelques vivres et produits de premières nécessités aux malades présents. Ces dons ont été remis au responsable de leur centre d’accueil.