Hakim Benladghem, terroriste franco-algérien, a été abattu mardi soir par la police belge. Un redoutable arsenal d’armes découvert chez lui a impressionné les services de renseignement.
Son nom est Hakim Benladghem. L’homme, terroriste présumé d’origine algérienne, a été abattu mardi soir à bord d’un véhicule Nissan 4X4 par la police belge sur l’autoroute Lille-Bruxelles, à l’issue d’une course-poursuite et d’un violent échange de feu. Sa mort fait la une des journaux belges.
Un arsenal de guerre redoutable
La police a perquisitionne son appartement après sa mort. La découverte est impressionnante : gilets pare-balles, kalachnikov, casque muni d’un dispositif, plaque d’immatriculation vierge ou encore équipement de vision nocturne. Un arsenal redoutable qui laisse penser que l’homme préparait une importante attaque sur le sol belge.
Hakim Benladghem dans le collimateur de la DCRI
C’est à son retour d’Afghanistan en 2009 que Hakim Benladghem commence à faire l’objet d’une surveillance. Une surveillance accrue de quatre ans par la Direction centrale de Renseignement intérieur (DRCI) et les services de renseignements belges.
En 2012, une surveillance conjointe de la DRCI et la PJ (Police judiciaire) fédérale Belge avait été mise en place. La justice française le soupçonnait d’appartenir à un groupe criminel lié au terrorisme et avait envoyé deux commissions rogatoires en Belgique.
Hakim Benladghem est aussi un braqueur. Une enquête a en effet permis de mettre en évidence un lien entre le suspect et l’auteur d’un vol à main armée, commis dans un restaurant de la région bruxelloise, le 21 mars dernier.
Un terroriste démasqué
Le quotidien belge Le Soir a décliné l’identité de Hakim Benladghem. Il était franco-algérien, né le 23 octobre 1973 à Nancy, ville située dans l’est de la France. Il était marié à une française du nom d’Aïcha K. L’homme s’était installé en Belgique en 2008.
Hakim Benladghem a toujours manifesté sa volonté de tuer un policier et aurait d’ailleurs tenté à plusieurs reprises de se rendre en Palestine pour aller combattre à Gaza, selon Lemonde.fr.
Hakim Benladghem, « électron libre » ?
Toutefois, aucune preuve probante ne permet de déterminer avec exactitude si Hakim Benladghem appartenait à un mouvement terroriste ou pas. Même si plusieurs drapeaux retrouvés chez lui laissent penser qu’il a embrassé la doctrine Djihadiste, le quotidien belge Le Soir parle d’un « électron libre » et le compare à Mohamed Merah.