Le Vice-président du Ghana, Mahamadou Bawumia, a posé un acte salutaire envers une pauvre femme de 82 ans, en lui construisant, en meublant et en lui cédant officiellement une maison de deux chambres. Cette octogénaire était lépreuse, avant de guéri de ses maux. Elle avait été abandonnée par sa famille, à Motori, dans le district de Wa West, dans la région de l’Upper West.
Le Dr Mahamadou Bawumia, s’est lancé dans cet acte bienveillant à la suite d’un documentaire de Joy News, qui détaillait le sort et l’appauvrissement de Daari Pogo, qui a été forcée de vivre dans une hutte de boue délabrée de 5 mètres sur 6 mètres, avec sa petite-fille, Adjara, après savoir été abandonnée par ses proches. Le Vice-président a mobilisé des ressources et, en six mois, a pu lui construire une maison décente composée de deux chambres.
Lors d’une courte cérémonie de remise des clés à Daari Pogo et à sa petite-fille Adjara, ce mardi 8 septembre 2020, le Dr Bawumia a confié : « aujourd’hui est un jour heureux, pas seulement pour moi, mais plus particulièrement pour ma mère ici-présente, Daari Pogo, et notre enfant Adjara. Je suis tellement heureux. Comme vous le savez, je suis un patron de la Lepers Aid Society, qui aide à réhabiliter les lépreux guéris. Lorsque j’ai vu le reportage de Joy News de Seth Kwame Boateng, j’ai été profondément touché et j’ai immédiatement demandé de l’aide ».
« Il semble qu’elle a été abandonnée par sa famille, en raison de sa malheureuse affliction. Mais, ce n’est pas ainsi que nous devons nous traiter les uns les autres. Nous devons être les gardiens les uns des autres. Aujourd’hui, je suis ici pour remettre officiellement cette maison à Madame Pogo et lui assurer que nous continuerons à nous assurer qu’elle est bien entretenue. C’est ainsi que nous devons nous traiter les uns les autres. Personne ne devrait être forcé de vivre comme elle vivait », a lancé le Dr Mahamadou Bawumia,
« Nous ne devons pas éviter les lépreux guéris. La science a clairement montré qu’ils ne peuvent pas transmettre la maladie. Accueillons-les, intégrons-les à notre vie quotidienne et, surtout, montrons-leur notre amour après avoir qu’ils aient contracté une maladie sans que ce soit leur faute », a-t-il conseillé.