Le Président américain Donald Trump, qui a été battu lors des dernières élections présidentielles par Joe Biden, s’est vanté d’être la meilleure chose qui soit arrivée aux Noirs américains. L’administration Trump a imposé une nouvelle règle de voyage temporaire qui verra les citoyens de certains pays africains déposer des obligations allant jusqu’à 15 000 dollars (8,3 millions FCFA) pour visiter seulement les États-Unis.
Le programme pilote, qui entrera en vigueur le 24 décembre prochain, vise à empêcher les visiteurs de 15 pays africains, énumérés dans la nouvelle règle de voyage, de rester trop longtemps aux États-Unis, selon le département d’État. « Les demandeurs de visa potentiellement soumis au programme pilote comprennent les étrangers qui demandent des visas en tant que visiteurs temporaires pour affaires ou pour le bien-être (B-1 / B-2); sont originaires de pays avec des taux de dépassement de visa élevés », indique le communiqué du département d’État.
Les obligations de visa ciblent les pays qui ont des taux de dépassement de séjour de 10% ou plus, comme indiqué dans le rapport de dépassement de séjour d’entrée / sortie du ministère de la Sécurité intérieure (DHS) de l’exercice 2019. Selon le rapport du DHS, les pires délinquants venaient généralement du Tchad (44,94%), de Djibouti (37,91%) et de la Mauritanie (30,49%).
Ils devront payer une caution remboursable de 5 000 dollars (2,7 millions FCFA), 10 000 dollars (5,5 millions FCFA) ou 15 000 dollars (8,3 millions FCFA). « Les obligations de visa seront déposées auprès des autorités américaines de l’immigration et des douanes », selon le département d’État. Il a déclaré que le programme pilote les aidera à évaluer la faisabilité opérationnelle du dépôt, du traitement et de la décharge des obligations de visa, ce qui éclairera toute décision future concernant l’utilisation éventuelle des obligations de visa, pour atteindre les objectifs de sécurité nationale et de politique étrangère.
Les pays visés sont l’Angola, le Burundi, le Burkina Faso, le Tchad, le Cap-Vert, la RD Congo, Djibouti, l’Érythrée, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Libye, le Soudan, la Mauritanie, Sao Tomé et Principe.
Donald Trump a fait de la répression de la migration illégale une priorité clé de sa présidence, et sa dernière décision pourrait être lourde de conséquences. Mais, le Président élu Joe Biden, qui s’est engagé à renverser de nombreuses politiques d’immigration de Trump, n’a pas encore commenté s’il annulerait le programme de prévention des prolongations de séjour.