La Force française Barkhane a neutralisé 15 terroristes appartenant au groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara et qui s’activaient à la frontière entre le Mali et le Niger.
L’armée française est intervenue pour mettre hors d’état de nuire 15 terroristes appartenant au groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara, qui s’activaient entre le Mali et le Niger. Selon un communiqué de l’état-major général des armées françaises, « un drone Reaper de la Force Barkhane en mission de reconnaissance a identifié une colonne de treize motos aux abords de la frontière Malo-nigérienne ». La frappe, intervenue le 24 mars, a eu lieu dans le secteur de Tankadémi.
« Le recoupement de différents renseignements a permis de confirmer qu’il s’agissait d’éléments appartenant à l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) en déplacement vers la région de Ménaka… La Force Barkhane a effectué une frappe sur la colonne. Quinze terroristes ont été neutralisés… Cette action constitue un nouveau succès tactique pour la force Barkhane qui reste pleinement engagé dans le combat contre les groupes armés terroristes ».
Cette annonce intervient après que cette partie du Mali frontalière avec le Niger a enregistré, ces derniers jours, plusieurs attaques terroristes planifiées, selon les autorités maliennes, depuis ce pays voisin. Il aura fallu une intervention musclée des forces armées maliennes pour mettre un terme à ces exactions qui ont coûté la vie à des dizaines de membre du Mouvement pour le salut de l’Azawad, dans la région de Menaka.
Une intervention des soldats maliens ayant entraîné une trêve des assaillants qui se seraient repliés au Niger pour sans doute préparer d’autres assauts. Mais, c’était sans compter avec les éléments de la force française Barkhane qui, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, ont réussi à repérer ces bandes armées à qui elle ont infligé de lourdes pertes en vie humaines et en logistiques. Car des motos, moyen de locomotion le plus utilisé par les groupes armés, dans cette zone, et des armes ont été détruites au cours de l’opération.
Malgré la décision des autorités maliennes d’expulser la force Barkhane et ses alliés de son sol, les éléments français au Sahel poursuivent sans relâche leur traque contre les groupes armés terroristes actifs dans cette région. Preuve que les forces armées françaises n’ont pas lâché le Mali et seront prêtes, comme elles l’avaient promis, à intervenir lorsqu’elles seront sollicitées par Bamako. Ou tout simplement, lorsque le besoin se fera sentir. Comme cela a été le cas, le 24 mars dernier.
