La Banque mondiale vient de franchir une étape historique en annonçant une mobilisation sans précédent. 100 milliards de dollars seront destinés au soutien des pays les plus pauvres. Cette initiative, portée par l’Association internationale de développement (IDA), vise à transformer la vie de millions de personnes.
Elle cible les régions frappées par la pauvreté et les défis climatiques.
Un effort mondial pour un objectif commun
Après une année intense de collecte de fonds, l’IDA a réussi à rassembler 23,7 milliards de dollars auprès de donateurs, principalement issus des États-Unis, du Japon et de l’Europe. Grâce à un mécanisme financier ingénieux qui permet de multiplier les contributions par quatre, ce montant sera converti en 100 milliards de dollars sous forme de prêts et de dons.
Les États africains, qui espéraient initialement 120 milliards de dollars, ont apprécié ce niveau de financement record, bien qu’il reste légèrement en deçà des attentes.
Des priorités : claires santé, éducation et climat
Selon Ajay Banga, président de la Banque mondiale, ces fonds cibleront 78 pays, majoritairement en Afrique. Ils financeront des projets axés sur des domaines essentiels tels que :
- L’éducation : améliorer l’accès à l’école et la qualité de l’enseignement.
- La santé : renforcer les systèmes sanitaires pour mieux répondre aux crises.
- Les infrastructures : développer des routes, des ponts et des installations essentielles.
- L’adaptation au changement climatique : aider les pays vulnérables à se préparer aux impacts environnementaux.
L’IDA s’affirme ainsi comme un acteur majeur du financement climatique, ayant déjà investi 270 milliards de dollars en dix ans, dont les deux tiers en Afrique.
Une coopération internationale renforcée
Cette collection de fonds est aussi le fruit d’une solidarité internationale inédite. Certains anciens bénéficiaires de l’IDA, comme la Corée du Sud ou la Turquie, sont aujourd’hui devenus donateurs. Des pays comme les États-Unis ont attribué des montants records, tandis que d’autres, tels que la Norvège et l’Espagne, ont considérablement augmenté leur soutien.