L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) se sont félicités, ce jeudi, de la baisse du taux de mortalité des personnes infectées par le paludisme depuis 2000.
En 15 ans, le taux de mortalité à chuté de 60% grâce à la prévention, aux traitements et à la lutte contre cette maladie, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), dans un rapport conjoint. Les conclusions de ce texte doivent être rendues publiques, ce jeudi 17 septembre 2015, par la directrice général de l’OMS, Margaret Chan, et la Secrétaire d’Etat anglaise, Justine Greening.
« Un des plus grands succès des politiques de santé publique, ces 15 dernières années »
Le taux de nouveau cas de paludisme a diminué de 37% au cours de la même période. Un des objectifs du Millénaire pour le développement mis en place par l’ONU, inverser la courbe du paludisme, a pu être atteint.
« Le contrôle global du paludisme est un des plus grands succès des politiques de santé publique, ces 15 dernières années », a déclaré Margaret Chan, dans le texte. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés par cette maladie. Ils représentent les deux tiers des décès.
Le paludisme peut être soigné
Depuis 2000, le financement de la lutte a été multiplié par 20. Près d’un milliard de moustiquaires pré-traitées avec des insecticides ont été distribuées. Aujourd’hui, 68% des enfants de moins de cinq ans dorment sous des moustiquaires.
Parmi les pays les plus touchés dans le monde, la grande majorité sont en Afrique subsaharienne qui totalise 80% des cas et 78% des décès. En 2015, plus de 214 millions de personnes vont contracter la maladie, près de 438 000 vont en mourir, alors que le paludisme peut être soigné et qu’il est possible de s’en protéger, selon le rapport. En mai dernier, l’ONU a adopté ses nouveaux objectifs pour le millénaire qui visent à faire baisser de 40% le nombre de cas en 2020 et de 90% en 2030.