C’est un véritable bain de sang en république Démocratique du Congo où quinze miliciens et cinq soldats ont trouvé la mort dans des affrontements qui ont débuté samedi, sur des plateaux de la province du Sud-Kivu, dans l’Est de ce pays d’Afrique Centrale.
L’Est de la République démocratique du Congo (RDC) a été le théâtre de violents affrontements, qui ont débuté le samedi 10 juillet 2021 et qui se sont poursuivis le dimanche. Un bilan provisoire établi par l’armée congolaise, ce dimanche, qui affirme avoir dominé les miliciens, fait état de quinze miliciens et 5 soldats sont morts dans ces affrontements qui ont lieu sur des plateaux de la province du Sud-Kivu.
Dans un communiqué, le capitaine Dieudoné Kasereka, porte-parole de l’armée dans la province frontalière avec le Rwanda, a détaillé que « le bilan provisoire fait état de 5 militaires FARDC tombés sur le champ d’honneur et 14 blessés. Du côté de l’ennemi il y a 35 blessés et 15 morts. Les opérations de ratissage en profondeur continuent ».
Selon des précisons d’Anadolu, les miliciens mis hors d’état de nuire font partie de la coalition de Michel Makanîka, un colonel qui a déserté l’armée congolaise en 2019, et a pris l’option, dit-il, de désormais combattre pour les intérêts de sa communauté, les Banyamulenge, une minorité aux origines rwandaises lointaines. Sa coalition est alliée à d’autres groupes Mai – Mai d’autodéfense ethnique.