Selon le ministère marocain de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, au titre de la session ordinaire de l’examen national unifié du Baccalauréat, 3 066 cas de fraude ont été recensés et 57 arrestations.
Au Maroc, la session ordinaire de l’examen régional unifié des candidats libres et de la première année du cycle de Baccalauréat, toutes branches confondues, se déroulera les 15 et 16 juin.
Seulement, quelque 3 066 cas de fraude ont été recensés au titre de la session ordinaire de l’examen national unifié du Baccalauréat. C’est ce qu’a annoncé, ce samedi 13 juin 2015, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, qui précise que le mode de triche qui revient en récurrence consiste en l’utilisation de téléphones portables avec des kits numériques.
Toujours ce samedi, dans un communiqué, la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) a indiqué que cinquante-sept personnes dont 10 femmes ont été arrêtées pour leur implication dans des actes de fraude aux examens du Baccalauréat. Une importante quantité d’outils informatiques, de téléphones portables, de kits numériques et d’imprimantes utilisées dans les opérations de fraude, a en outre été saisie.
Ces arrestations visant à garantir le déroulement normal des examens du Baccalauréat 2015, ont concerné les villes de Laâyoune (13 arrestations), Fès (9 arrestations), Casablanca (7 arrestations), Meknès (4 arrestations), Agadir (4 arrestations), Salé (3 arrestations), Nador (3 arrestations), Rabat (2 arrestations), Errachidia (2 arrestations), El Youssoufia (2 arrestations), Khouribga (2 arrestations), Moulay Driss Zerhoun (2 arrestations). Quant aux villes d’Oujda, Sidi Slimane, Taza et Settat, elles ont eu une arrestation chacune.
De l’autre côté des frontières marocaines, plus précisément en Algérie, des cas de fraude massive ont aussi été répertoriés, dont le plus spectaculaire à été celui d’une candidate surprise en train de tricher à l’aide d’une puce satellitaire.