Azali seul en tête


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L’ancien chef de l’Etat, le colonel Azali, est arrivé en tête des primaires de l’élection présidentielle de l’Union des Comores. Il est suivi par le colonel Mahamoud Mradabi et par Saïd Ali Kemal. Les trois hommes s’opposeront pour la magistrature suprême le 14 avril prochain.

C’est sans grande surprise que le colonel Azali Assoumani se retrouve à la tête des primaires de l’élection présidentielle qui se sont déroulées dimanche dernier sur l’île de la Grande Comore. Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1999, le colonel Azali a remporté 39,8% des suffrages. Il est suivi de loin par le colonel Mahamoud Mradabi, richissime homme d’affaires, 15,69%, et par Saïd Ali Kemal. Les 170.000 électeurs inscrits dans la plus grande île de l’archipel, chargée d’assumer pour quatre ans la présidence tournante de l’Union, ont eu à choisir parmi neuf candidats, tous originaires de l’île de la Grande Comore. La participation s’est élevée à 76,28 %.

Les grandes manoeuvres commencent

L’île de la Grande Comore a été choisie pour assumer pour quatre ans la présidence tournante de la toute jeune Union des Comores, créée pour mettre fin à plus de quatre ans de crise dans l’archipel de l’Océan indien. Le scrutin, initialement prévu le 10 mars, avait été annulé la veille à la suite du retrait des huit autres candidats, qui avaient dénoncé une vaste fraude au profit du président sortant. Le colonel Azali commence à engranger des soutiens de ses anciens adversaires. L’ancien Premier ministre M. Caabi est déjà en campagne sur la deuxième île des Comores et appelle les Anjouanais à  » voter massivement Azali « .

Les Comores sont entrées en août 1997 dans une crise provoquée par l’indépendance unilatérale de l’île d’Anjouan et par le coup d’Etat du colonel Azali à Moroni.Les trois îles et l’opposition ont signé en février 2001 un accord de réconciliation prévoyant le maintien de l’ensemble comorien avec une large autonomie pour chacune des îles. Les Comores ont connu dix-neuf coups d’Etat ou tentatives depuis leur indépendance en 1975.

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Interview d’Azali à Afrik :

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