Depuis le mois de mai dernier où il a lancé un premier single pour annoncer les couleurs de son prochain album, l’artiste sénégalais Cheikh Ibra Fam ne cesse de surprendre ses fans. Moins de quatre mois après la sortie de « Yolele », le chanteur à la voix suave avait lancé « The Future », un morceau hommage à Balla Sidibé. Deux mois à peine plus tard, voici « Ayitaria » qui vient combler les mélomanes d’Afrique et d’ailleurs.
« Yolele » et « The Future » n’ont pas fini de faire danser les mélomanes d’Afrique et du monde que Cheikh Ibra Fam lance un troisième single. Depuis ce vendredi 27 novembre, Ayitaria s’écoute sur YouTube et toutes les autres plateformes dédiées à la musique en streaming. Plus de 7 000 vues déjà enregistrées en seulement quelques heures sur YouTube. Véritable mélange de sonorités exquises, avec une place d’honneur à la kora -jouée par Baboulaye Cissokho- dont le son agrémente toute la chanson, « Ayitaria » est une invite à la fête, à la réjouissance.
Comme pour les deux premiers morceaux, Cheikh Ibra Fam est resté fidèle à son style, et à sa philosophie, celle de distiller la joie, et d’être un prophète de bonheur. Cette fois-ci, le rossignol de la musique sénégalaise s’est associé à un autre grand nom de la musique du pays de la Teranga, l’immense Cheikh Lô, dans un featuring exceptionnel pour le bonheur des mélomanes. Chanté en langue bambara, « Ayitaria » est avant tout un hommage rendu par Cheik Ibra Fam à la femme qui lui a donné la vie, sa mère qui est d’origine malienne.
Mais au-delà de l’hommage à la génitrice, l’artiste puise dans les ressources internes de l’Afrique pour montrer une autre face de ce continent, une face positive qui tranche avec l’image de pauvreté crasse, de misère dont certains médias s’efforcent d’en donner. Cheikh Ibra Fam nous fait découvrir une Afrique qui vit, une Afrique heureuse, une Afrique gaie et festive, la véritable Afrique que beaucoup d’Africains doivent encore découvrir, surtout en ces temps de crise sanitaire. Alors, « Ayitaria » : venez, venez vite.
