Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont autorisé l’ancien Président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo à quitter la Belgique. Reste à savoir à savoir si l’ancien dirigeant va retourner dans son pays.
En janvier 2019, Laurent Gbagbo a été reconnu non coupable de crimes, après plus de sept ans passé en détention à La Haye. Ces crimes avaient eu lieu entre 2010 et 2011, en Côte d’Ivoire, au cours des violences post-électorales qui avaient fait quelque 3 000 morts.
Alors que sa mise en liberté était assujettie à certaines conditions, notamment celle de ne pas quitter la Belgique, les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont décidé de lever certaines restrictions imposées à de Laurent Gbagbo. Outre l’ancien Président de Côte d’Ivoire, l’ex-patron des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, bénéficie des mêmes privilèges.
Depuis son acquittement en 2019, alors qu’il était accusé de crimes contre l’humanité, l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, était assigné à résidence en Belgique. Ce jeudi 28 mai 2020, la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé autoriser à Gbagbo de quitter ce pays d’Europe sous conditions.
Si les juges ont rejeté la demande de liberté sans condition présentée par l’ancien chef d’Etat ivoirien, un porte-parole de la Cour de La Haye a toutefois indiqué que tout pays dans lequel Laurent Gbagbo souhaitera se rendre doit notamment accepter au préalable de le recevoir.
Dès lors, Laurent Gbagbo peut-il alors se rendre en Côte d’Ivoire ? Rien n’est moins sûr. L’on sait toutefois qu’en Côte d’ivoire, des élections présidentielles se préparent pour le mois d’octobre prochain, avec le Président Alassane Ouattara qui a renoncé à briguer un nouveau mandat, à condition, dit-il, que les anciens ne prennent pas part au scrutin.
Par ailleurs, dans son parti, le Front Populaire ivoirien, qu’il a fondé, l’espoir d’un retour de Laurent Gbagbo au pays est immense. « Nous sommes contents, c’était important que ces restrictions soient levées (…). On attend maintenant la date de son retour au pays. On va l’accueillir », s’est réjoui Franck Anderson Kouassi, le porte-parole du FPI, selon l’AFP.
Qu’en sera-t-il . Affaire à suivre.