Le Sénégal, pays d’Afrique de l’Ouest, a obtenu son indépendance en 1960. Et depuis cette date, cette fête est célébrée chaque 4 avril. Et l’année 2023 ne fera pas exception. D’ailleurs, les élèves sont en pleine répétition du défilé. Ils sont encadrés par les éléments des forces de défense.
Le Sénégal est devenu une République depuis le 15 novembre 1958. Il aura fallu attendre le 4 avril 1960 pour que Léopold Sédar Senghor obtienne l’indépendance de la Fédération du Mali. Celle-ci réunissait le Sénégal et le Soudan français (actuel Mali). Mais le 20 août de la même année, le Sénégal se retire de la Fédération et Léopold Sédar Senghor devient le Président. Depuis lors, l’indépendance du pays est fêtée chaque 4 avril.
Des élèves bien encadrés par les militaires
« Gauche, gauche, gauche… ». Ces mots sont prononcés par un militaire des Forces armées sénégalaises. Devant les locaux de la Croix Rouge de la ville de Thiès, des centaines d’élèves sont réunis pour être préparés au défilé. Comme chaque année, à l’exception des années Covid, chaque région du Sénégal organise un défilé. L’année 2023 consacrant le grand retour de ces moments de commémoration. Et pour la plupart de ces élèves, c’est leur premier défilé.
« C’est mon troisième jour ici. Nous sommes bien encadrés par les militaires. Et cela fait énormément plaisir de côtoyer ces hommes en tenue. On apprend, à travers leurs actes, que derrière ces hommes forts et armés, il y a beaucoup plus d’humanisme que toute autre chose. Nous recevons beaucoup d’eux et nous nous en réjouissons », confie à Afrik.com cet élève en classe de 5ème à l’école Bassirou Mbacké de Thiès.
En attendant le défilé du 4 avril
Des colonnes d’une quinzaine d’élèves arpentent la route goudronnée et marquent le pas sous la vigilance des hommes en uniforme. « Non, non, non ! Cela ne sert à rien d’aller plus vite que tes camarades. Suis le rythme et surveille le pied posé. On est sur le gauche là », instruit un encadreur à un élève. Et de poursuivre : « gauche, gauche, gauche ». On n’entendait plus que le bruit des chaussures sur la route goudronnée.
Si certains élèves tenaient le coup, d’autres se sentaient gagnés par la fatigue, après quelque trois tours effectués. Ils avaient alors droit à une petite pause pour se rafraîchir un peu avant de pouvoir reprendre la cadence. Et ce ne sont pas les encouragements de la part des instructeurs qui manquent. « Voilà ! Très bien ! Gauche, gauche, gauche », tonnait ce militaire visiblement satisfait du résultat obtenu. En attendant le jouer-J. ? Le 4 avril 2023 !