Au moins trois soldats maliens ont été tués et deux autres blessés, dans la région de Mopti. Le drame s’est produit après une attaque à l’engin explosif improvisé contre une patrouille.
Deux jours après une opération des Forces armées maliennes ayant permis de neutraliser une douzaine de terroristes dont le Franco-Tunisien Samir Al Bourhan, les forces de défense et de sécurité ont fait l’objet d’une attaque qui a coûté la vie à trois soldat et fait deux blessés. Aucune précision sur l’état des blessés. Le drame s’est produit samedi, dans la région centre du pays, non loin de Nouh Peulh.
« Ce samedi 16 avril 2022, vers 11h00, dans le cadre d’une patrouille de proximité à environ 1 kilomètre de Nouh Peulh, un véhicule d’une section des Forces Armées maliennes a heurté un engin explosif improvisé… Le bilan provisoire de cet incident fait état de 3 morts et 2 blessés », a indiqué la Direction des relations publiques des armées maliennes, sur sa page Facebook.
Précisant que le véhicule militaire a subi d’importants dégâts matériels, l’armée malienne a ajouté qu’une force de réaction rapide a immédiatement été déployée en renfort. L’aviation est venue en appui pour ratisser la zone, a précisé la DIRPA. Le même jour, l’armée malienne a annoncé la neutralisation d’une douzaine de terroristes, « par deux opérations de frappes aériennes, le 14 avril 2022 ».
Le raid, précise l’état-major, a eu lieu dans la forêt de Ganguel, à environ 10 km de la commune rurale de Moura, où l’armée est pointée du doigt. Il est en effet reproché aux soldats maliens, aidés des mercenaires russes, d’avoir procédé à des exécutions sommaires de civils. Si l’armée a évoqué 203 terroristes neutralisés, Human Right Watch dénonce plus de 300 civils tués au cours de ce « massacre ».