Le groupe terroriste Boko Haram a subi de lourdes pertes entre mardi et vendredi. Au moins 300 membres de ce groupe ont été abattus au cours de violents combats.
Boko Haram semble avoir des adversaires différents de l’armée nigériane, ce géant aux pieds d’argile qui n’a jusqu’ici pas pu contenir les exactions de ce groupe terroriste. En quatre jours, la secte a perdu plus de 300 hommes. Suffisant pour comprendre que Boko Haram est malmené par la coalition des armées camerounaise, nigérienne et surtout tchadienne.
Mardi 3 février 2015, 200 éléments de Boko Haram avaient été tués au Nigeria, lors du déclenchement de l’offensive terrestre de l’armée tchadienne depuis le Cameroun. L’état-major de l’armée tchadienne, qui en avait fait l’annonce le mercredi 4 février, déplorait 9 morts dans ses rangs, en plus de 21 blessés. En outre, l’armée tchadienne avait fait main basse sur du matériel militaire, notamment un canon de 105 mm sans recul. Une dizaine de véhicules équipés d’armes lourdes et des centaines des motos ont en outre été détruits.
Ce vendredi 6 février 2015, alors que le groupe terroriste s’attaquait au Niger pour la première fois, le ministre nigérien de la Défense, Mahamadou Karidjo, annonçait la mort de 109 membres de Boko Haram tués par l’armée nigérienne, appuyée par les soldats tchadiens en place dans ce pays. Même si du côté du Niger, on déplore 17 soldats blessés, 4 militaires et un civil tués, ce bilan infligé à Boko Haram risque de peser sur la force de frappe de ce groupe terroriste qui, visiblement, ne compte pas abdiquer.
Pendant ce temps, l’Union Africaine est en train de voir dans quelle mesure former un contingent de 7 500 hommes qui vont anéantir pour de bon ce groupe terroriste dirigé par le redoutable Abubakar Shekau dont les membres tuent sans vergogne, enrôlent des enfants et pillent à tout va.